Mr. A.J.  -  Rémi Charmasson / Alain Soler

Rémi Charmasson : guitare / Alain Soler : guitare
Enregistré à l'Atelier de Musiques Improvisées par Antony SOLER en septembre 2019 / Mixage & Master : Antony SOLER
ArtWork : APDDM Studio


Rémi Charmasson et Alain Soler signent avec « Mr. A.J. » un hommage chaleureux à André Jaume, l'un des plus emblématiques saxophonistes de la scène internationale du jazz d'avant garde, depuis les années 70 ; un hommage qui s'inscrit dans la grande tradition des duos de guitare-jazz. 


Article de Presse MusikImpro
- Article de Presse ImproSphère
- Article de Presse JazzImpressions


Hymnesse  -  Alain Soler / André Jaume

Alain Soler : guitare / André Jaume : saxophones

Enregistré et mixé au Studio ECS en avril 2009 par Antony SOLER
Cover Art : APDDM studio


Il semblerait, à une époque reculée où l’écriture était encore inconnue, que la plupart des mots dévolus à la composition poétique étaient empruntés à l’art du tisserand ou du constructeur.  Ainsi le mot Hymne d’origine grecque est de même racine que le verbe tisser.  L’idée est forte car entremêlant mélodies entêtantes et inspirées, paroles religieuses ou martiales, les hymnes dessinent une trame dynamique mouvementée, s’ancrent dans une marche inexorable et enfin délivrent tantôt leur poésie, tantôt des valeurs parfois contestables à l’aune d’une modernité que l’on voudrait utopiquement humaniste. 
L’hymne se construit à plusieurs, il prend sa force contre le vent, porté par des voix claires au rythme d’un pas déterminé. Il peut parfois endoctriner le monde ; il est alors le mauvais outil du démiurge fou lâché aux faibles.  Mais il peut aussi rassembler les cœurs et les esprits, mettant au monde, pour un temps seulement, un précieux égrégore fait d’amour et de spiritualité.  Alors séduits depuis longtemps par l’idée de jouer les hymnes qui nous avaient inspiré, d’improviser sur ces trames, d’en modeler certains en dialoguant de façon ludique, en iconoclastes parfois, nous avons essayé de dire les nôtres ici et maintenant. (André Jaume / Alain Soler).

- Article de Presse JazzMagazine

Harmonium Trio  -  Jaume / Soler / Imbert

André JAUME : Saxophones, Clarinette Basse / Raphaël IMBERT : Saxophones, Clarinette Basse
Alain SOLER : Harmonium

Enregistrement, Mixage, Mastering : Antony SOLER - Studio ECS - Janvier 2012
Composition graphique & liner notes : Jean BUZELIN


Contrairement aux apparences dont il faut toujours se méfier, l'harmonium et le saxophone ont des points communs : apparaissant en même temps, en 1840, ils sont presque frères ! Le premier est construit par Alexandre Debain à Paris, le second est mis au point la même année par Adolphe Sax qui en déposera le brevet à paris en 1846, et et avec ça ce sont deux instruments à anches ! Ils ont pourtant mis bien longtemps à se rencontrer.
Instrument à cinq octaves doté d'une douzaine de registres, l'harmonium est un orgue à anches métalliques libres, sans tuyaux, dont la soufflerie est actionnée par une paire de pédales. Si on le rencontrait souvent derrière un pilier d'église de province, il fut aussi un instrument de salon qui tenta des compositeurs comme Saint-Saëns. Mais que vient il faire dans le jazz ? Pourtant, tous les amateurs ont dans l'oreille l’inoubliable version de Saint-Louis Blues gravée par Bessie Smith, accompagnée par Louis Armstrong au cornet et Fred Longshow au reed organ. C'est avec l'autre face du disque, le non moins fameux Reckless Blues, a peu près tout. Les anches n'atteignant pas instantanément leur intensité maximale, il se produit un temps de latence qui ne permet pas l’exécution de passages rapides, et l'harmonium, contrairement à son cousin l'accordéon, ne trouvera jamais sa place dans le monde du jazz...
Même s'il est ressorti du placard dernièrement dans quelques expériences musicales «contemporaines improvisées», on se demande quelle mouche a piqué Alain Soler pour remettre en marche ce clavier poussif qui traînait dans un coin du studio de l'AMI, et inviter deux grands jazzmen saxophonistes André Jaume et Raphaël Imbert, à s'accorder avec lui. Car, comme le nom l'indique, il s'agit bien d'harmonie dans ces retrouvailles des deux instruments qui s'étaient tourné le dos depuis leur naissance. Et ils ont trouvé matière à s'entendre, en prenant leur temps - évidemment - l'harmonium fournissant les accords, l'expressivité, les couleurs et l'assise jamais pesante, sur lesquels les différents saxophones dialoguent, s'interpellent, se répondent, se suivent, se chevauchent, l'un exposant un thème et quelques variations, l'autre improvisant, l'un menant le jeu, l'autre tissant un contre-chant, l'un changeant de ton, l'autre doublant le rythme... Pour cela les trois musiciens se sont choisis un répertoire parfait : air du 19e siècle remis bien plus tard à la mode (8), standards (4, 9) et pop songs modernes (7, 11), thèmes de jazz contemporain (2, 5, 6), chacun ayant proposé également une composition personnelle. Une diversité à laquelle l'harmonium donne une grande cohérence.
Voila donc un disque singulier, étonnamment vivant, qui baigne dans des tonailtés à la fois graves et légères, ce qui est le propre du meilleur jazz - sa raison d'être ? (Jean Buzelin)

- Article de Presse Culture Jazz

L'AMI Joue Monk  -  Alain Soler et le Collectif de l'AMI

Le Collectif de l'AMI : Julien Labergerie (saxophone alto, clarinette basse, arrangements sur Bolivar-Straight No Chaser), Didier « Dedoo » Castel (saxophone alto), Nicolas Dejean (saxophone tenor), Jean-Claude Bersegol (saxophones tenor et baryton), Marc Guionnet (saxophone tenor), Sylvain Schenckery (clarinette basse), Yves Roux (harmonica), Jean-Bernard Oury (trompette), Xavier Jeanningros (guitare), Bruno Chiambretto (guitare), Alain Soler (guitare, orgue, arrangements), Fred Garnier (guitare), Lionel d'Hauenens (basse fretless), Vincent Ghigo (basse), Olivier Chabasse (contrebasse, violoncelle sur Round Midnight), Sidonie Fenerol (piano), Michel Chauvin (percussions, hang),  Antony  Soler  (batterie),   Capucine Ollivier  (chant).

Enregistré et mixé  à l'Atelier de Musiques Improvisées par Antony Soler en janvier 2019.
ArtWork : PeurduLoup


Aborder les visages du Jazz, son histoire aventureuse, peut méthodologiquement s'envisager de façons chronologique, historique, stylistique, ou encore par familles d’instruments. Une autre manière de s'y intéresser est d'aller à la découverte des grandes figures emblématiques qui ont jalonné l'histoire de cette musique ; Miles, Coltrane, Armstrong, Bechet, et tant encore... Pourtant, nul autre que Thélonious Monk n'incarne aussi bien le Jazz ; autant par son caractère iconoclaste que par son oeuvre singulière, abondante et hors normes, Monk représente, à bien des égards, ce personnage charismatique qui a su aussi se faire aimer du grand public. Initié par l’Atelier de Musiques Improvisées (structure créée en 1989 dans les Alpes de Haute-Provence et dédiée à l'enseignement du Jazz), L'AMI Joue MONK est un projet qui fait la part belle ; d'une part aux arrangements originaux écrits spécialement pour 13 morceaux choisis parmi les plus populaires du pianiste (Round Midnight, In Walked Bud, We See, Monk's Mood...) ; et d'autre part à la mise en oeuvre musicale et scénaristique, selon l'idiome et les codes improvisés propres au Jazz. Ce projet ambitieux, qui met également en résonance le 30ème anniversaire de l'Atelier de Musiques Improvisées, rassemble un collectif de 18 musiciens et musiciennes qui a oeuvré durant 3 années à la réalisation de cet album plein d'enthousiasme et de taquines surprises. 

- Article de Presse Citizen Jazz
- Article de Presse Culture Jazz